jeudi 28 mai 2015

Écriture automatique 2°

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Sourire enfantin n'est pas [recluant] ; si jamais j'ai trouvé ce qu'il faut je formerai la vie à ce qui m'est précieux. Le cinéma sans peur s'ouvre dans la terreur; il arrive, il est là, terrain de la foule et des amants, là où le tragique est ridicule et le dramatique flambant. Souriez, enfants, vous l'êtes encore, à moins que vous ne gratifiez de ce titre que les chèvres qui s'oublient. Jour d'artifice quand le feu foule la terre, quand ce qui brûle fait la lumière et que la lumière fait l'ombre. 
"Jamais je n'ai" revient encore mais je refuse - encore négativement- d'avancer sur ce chemin. 
Ce qu'il faut oublier, c'est l'erreur que la fenêtre laisse passer comme un courant d'air, croire que tout est aléatoire alors que ce que tu veux tu l'auras puisque ce que tu as tu l'as voulu. Il n'y a pas de destinée mais ce qui s'ouvre à toi c'est le possible, et le choix du possible c'est ce qui te brûle. J'ai rarement perdu. 

Évite ces cris qui t'enferment, te conditionnent et cherchent à mettre en toi le moteur qui les fait tourner en rond. J'ai du mal à croire que soudain il faille céder, s'essayer à être soumis, se dessiner selon ce sang qui se croit conscient mais qui n'est que consenti. 
Furieux. Perte. Sors de là vieux fou, ton image ne me fait pas peur, tu n'es qu'un personnage que tu as pris l'habitude de jouer, et tu aimerais que tous nous jouions ta pièce avec toi - mais c'est un solliloque. Va t'enfermer là où tu es intègre c'est-à-dire nulle part où j'existe - il y a bien des endroits où je n'existe pas et où je n'ai pas envie d'être. 
Souriez maintenant que vous êtes sans lui, tranquillité, effacez ce qui ne va pas car c'était du passé avant même de vous torturer. Tout cela est passé. 

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